Je crois que le dernier paragraphe du chapitre 4 en dit
long sur ce qui nous attend :
« En
fin de compte, la jungle maya a repoussé à partir des boisés chenus laissés
dans les zones tampons entre les cités-États qui ont péri. Une famille occupant
un palais vide de Tikal – comme l’ont fait certaines par la suite – aurait vu
les épines et les jeunes pousses réclamer les anciens champs, elle aurait vu
les buissons prenant racines dans les rues, elle aurait entendu la voix
hésitante des animaux sauvages rentrant dans leur territoire. Songeant à la
lente renaissance de la fertilité et à ses éventuelles promesses, elle aurait
peut-être convenu avec Kafka que :
Il y a de l’espoir, mais pas pour nous. » (p.146)
Malgré tout ce que l’on peut entendre, je persiste à croire que
cet espoir n’est indubitablement pas pour nous. Ces phrases ne vous donnent pas
le goût de laisser à la nature, à la vie, la place qu’elle mérite? J’imagine
une Terre d’eau claire, d’arbre vert, d’air intact et pur... Une terre libre de
toutes ces gigantesques structures de béton qui privent petites fleurs et
bourgeons des rayons du soleil.
Le chapitre 4 traite principalement de la chute de
Rome, de la chute de la civilisation maya, ainsi que des deux civilisations
vivaces que sont la Chine et l’Égypte. Essentiellement, on peut conclure que
les Romains et les Mayas ont commis les mêmes erreurs. L’Égypte, elle, est
encore debout aujourd’hui puisque certaines limites lui ont été imposées par
son environnement et la Chine, pour sa part, a eu la chance d’avoir hérité de
tout ce sol arabe. Il n’est aucunement nécessaire de se répéter. Nous savons
tous déjà qu’il est crucial de modifier nos façons de vivre.
« Contre
toi-même, nature humaine, tu as été des plus habiles. Et tu t’es trop bien
ingéniée à te nuire. »
(p. 129)
Pour accompagner cette citation faisant partie du chapitre 4
de Wright, j’ai trouvé un vidéo qui illustre bien cette vérité. La semaine
dernière, nous parlions d’esclaves modernes. Si vous ne croyez pas en être un,
ceci vous fera peut-être changer d’avis.
Je n’ai pas eu une grande réaction quant à ce chapitre.
Peut-être manquerais-je un peu d’inspiration...
Sérieux Gab! je sais qu'à presque chaque vidéo ou image que tu mets sur ton blogue, je fais un commentaire mais c'est souvent vraiment très bon (à mon avis). Ce court vidéo est certes pessimiste mais tout de même très réaliste selon moi. Ce qui est désarmant, c'est le fait que nous nous sommes placés nous-mêmes dans cet état de servitude. Cela aurait été intéressant de connaître la pensée d'Hanna Arendt, penseure qui a popularisé le concept de totalitarisme, au sujet de ce nouveau totalitarisme sans cesse montant.
RépondreSupprimerTrès intéressant Gab!
RépondreSupprimerTu n'est pas la seule à manquer d'inspiration pour le chapitre 4...
Salut Gabrielle, je me demandais qu'elle était la différence entre totalitarisme et oligarchie? En passant, je n'ai pas tout saisi du vidéo, mais ce que je retiens et ce qui me renverse, c'est que nous sommes prisonnier de cet esclavage.
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