« Là où la
prévention aurait pu être facile, le remède peut s’avérer impossible. » (p.164)
En effet, cet aspect du problème a été abordé durant le
cours. Habituellement, on fait usage du proverbe : il vaut mieux prévenir
que guérir. Mais je ne crois pas que l’on puisse vraiment l’appliquer vu la
condition de notre monde. Avec les dommages qui ont déjà été faits, nous devons
nous contenter, pour l’instant, de mettre bandages et pansements jusqu’à ce que
la planète se régénère. Et si nous ne pouvions plus du tout guérir? Est-ce que
nous sommes rendus un point de non-retour? Si la réponse à la question est non,
agissons pendant qu’il en est encore temps. Comme le dit Wright, plus le temps
avance, moins il y a de possibilités afin de remédier au problème, car les
ressources diminuent de jour en jour. N’attendons pas d’avoir à nous battre
pour celles-ci. Faisons usage de ces ressources de façon intelligente et
raisonnable.
« Étant donné la
concentration du pouvoir au sommet des sociétés de grande envergure, l’élite a
un intérêt personnel à préserver le statu quo, car elle continue de prospérer
dans les temps difficiles, longtemps après que l’environnement et le peuple
aient commencé à souffrir. » (p. 165)
De là l’importance de modifier la perception et la façon de
pensée des politiciens, du gouvernement et des grandes entreprises. Ils doivent
respecter et représenter la population et non être au pouvoir uniquement pour
se remplir les poches. Oui, ils continuent de prospérer et de faire du profit
lorsque d’autres souffrent, mais ils oublient complètement la vision à long
terme. Rapidement, ils se rendront compte que ces profits ne valent pas grand-chose
lorsque la planète entre en crise majeure et que la société ne fonctionne plus
comme ils le souhaitent. Bref, le système actuel ne sert les intérêts de
personnes. On doit absolument, autant les gens influents que les citoyens, adopter
de nouvelles politiques, celles-ci faisant la promotion du développement durable.
Un fait qui m’a frappée au cours de ma lecture du cinquième chapitre est que si
l’écart entre les riches et les pauvres était demeuré minime, nos conditions de
vie seraient aujourd’hui dix fois plus avantageuses qu’elles le sont
présentement.
« Nous ne
formons qu’une seule civilisation qui s’alimente à même le capital naturel de
toute la planète. » (p.181)
Nous sommes peut-être divisées en
plusieurs groupes, cultures et sociétés, mais nous sommes tous dans le même bateau
puisque nous puisons nos ressources de la planète Terre, la seule qui nous soit
disponible. Cela fera en sorte que s’il y a effondrement, ce sera à l’échelle
du globe et cet effondrement touchera toute la civilisation mondiale. Il ne
sera pas question d’une certaine région ou d’un certain territoire, puisqu’au
final, nous sommes tous reliés à cause de la structure de notre système
économique.
« Inaction en
soi est la plus grave des erreurs. » (p. 189)
Lorsque l’on garde les yeux river sur la balle plutôt que
sur l’ensemble du match, nous ne voyons pas les conséquences de nos actes et
nous ne sommes pas portés à réagir en réponse à celles-ci. C’est en prenant du
recul et en examinant le portrait global que l’humain pourra voir plus clair.
Nous devons nous demander où nous mènera le match et pas seulement où la balle lancée
se dirige. Tous les points du jeu sont pris en considération. Si nous avons nous-mêmes
trouvé le moyen de nous autodétruire, nous pouvons surement trouver le moyen de
nous en sauver. En fait, nous connaissons déjà ces moyens, il suffit de les
mettre en oeuvre. Il ne faut pas oublier de saluer l’ingéniosité humaine,
celle-ci nous ayant permis de nous rendre où nous voulions aller. Mais maintenant,
il faut non seulement faire preuve d’ingéniosité, mais aussi d’intelligence.
Bravo Gabrielle,
RépondreSupprimerEn ce qui concerne la concentration du pouvoir, il est évident que nous devons tenter de convaincre et sensibiliser... Toutefois, ce ne sont souvent pas les plus facile à rejoindre... Et leur habilité d'écoute fait souvent défaut... Ils aiment mieux contrôler...
Marc