mardi 1 mai 2012

L'anthropocène - 2e cours


Qu’est-ce que la notion d’anthropocène me dit sur l’avenir?

Il est aujourd’hui évident que l’anthropocène, surtout avec toutes les preuves existantes et les recherches qui ont été effectuées, est bel et bien LA nouvelle époque géologique dans laquelle nous sommes tous et toutes plongés. Il nous est dorénavant impossible de contredire ce fait, celui-ci nous rentrant dedans à une vitesse phénoménale.

Il est manifeste que nous, l’espèce humaine, avons profondément dérégler le cycle naturel de la Terre. Dès le moment où nous nous sommes rendu compte du pouvoir que nous pouvions exercer sur notre environnement, nous en avons tiré profit... peut-être même un peu trop. Nous en sommes venu à, non seulement prendre avantage de ce qui nous était offert de notre planète à titre gracieux, mais aussi à faire violence à celle-ci, à bouffer toutes ses ressources comme si nous en étions dignes, et cela, sans même nous soucier des effets possibles de nos agissements, qu’ils soient réversibles ou irréversibles. Comme il a été mentionné dans le cours de ce matin, je crois pertinemment que l’humain est beaucoup trop préoccupé par son confort et par les avantages immédiats qu’il obtient qu’il soit pour lui quasi impossible de parvenir à modifier ses habitudes, de là l’importance capitale de l’éducation et de la sensibilisation afin de contrer le problème. Pourquoi avons-nous choisi cette voie d’évolution? Comme Simon l’a si bien dit, tout simplement parce qu’il s’agissait de la plus facile. Sommes-nous lâches, ou avons-nous peur?

Sur l’image que j’ai publiée sur mon blogue le 30 avril, nous pouvons lire : « Assuming present trends continue, the odds are quite good that we’ll become the best-informed extinct species on the planet! » La plus longue vidéo fait aussi état de cela. En fait, plus nous semblons être informés, moins nous semblons agir en conséquence... Mais pourquoi? Réalistement, nous sommes des prisonniers. Le progrès forme les barreaux, ceux que nous avons nous-mêmes créés en désirant toujours davantage, du non nécessaire. Nous attendons patiemment la pendaison. Nous préférons continuer de regarder par la petite fenêtre de notre cellule et continuer de nous répéter à quel point le paysage est beau, plutôt que de prendre notre situation en main et de lutter afin de remporter la bataille. Même si nous sommes les seuls et uniques coupables, peut-être méritons-nous une seconde chance... Je crois que nous avons peut-être la possibilité de nous en sortir si nous agissons immédiatement. Sinon, le pire se produira et ce sera uniquement de notre faute.

Pour moi, l’ère suivant celle de l’anthropocène est beaucoup trop éloignée pour que j’y réfléchisse de façon sérieuse. Puisque nous avons une tonne de problèmes à surmonter et une foule de défis auxquels nous sommes confrontés, il vaut mieux, à mon avis, se concentrer uniquement sur la situation présente. Mais est-ce que nous comprenons réellement ce qui nous arrive ou pas? Serons-nous en mesure de trouver des solutions efficaces?

Croyez-vous qu’il y a de l’espoir? Croyez-vous que cette fin est, à la fois, un renouveau?
Je trouve intéressant le commentaire que Myriam a livré durant l’une de nos discussions. Elle a affirmé que, de son point de vue, beaucoup d’individus se concentraient exclusivement à vivre leur vie et que plusieurs familles tentaient, tout simplement, d’arriver à gagner suffisamment d’argent pour se nourrir et se loger. Certains refusent de se compliquer l’existence avec ce genre de questions, puisqu’ils ont déjà beaucoup à faire et parce que les impacts concernent plutôt les générations futures. Étant présentement étudiante à l’Université, je dois avouer que je ne suis pas mieux qu’un autre. Je me concentre principalement sur mes résultats et je fais de mon mieux afin de réussir. Oui, je me préoccupe de l’environnement, de la planète, je recycle, je composte, etc. Mais j’aime tout de même la vie que je mène, mon confort, ma voiture... Je dois ajouter que j’ai trouvé le concept de décroissance très intéressant, mais je me demande à quel point nous allons devoir « décroisser » pour parvenir à un résultat qui pourra, idéalement, nous sauver.

1 commentaire:

  1. Je ne crois pas que nous soyons des lâches mais plutôt que c'est la peur qui nous empêches de passer a l'action.

    Lucie

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