Qu’est-ce que la notion d’anthropocène me
dit sur l’avenir?
Il est aujourd’hui évident que
l’anthropocène, surtout avec toutes les preuves existantes et les recherches
qui ont été effectuées, est bel et bien LA nouvelle époque géologique dans
laquelle nous sommes tous et toutes plongés. Il nous est dorénavant impossible
de contredire ce fait, celui-ci nous rentrant dedans à une vitesse phénoménale.
Il est manifeste que nous, l’espèce
humaine, avons profondément dérégler le cycle naturel de la Terre. Dès le
moment où nous nous sommes rendu compte du pouvoir que nous pouvions exercer
sur notre environnement, nous en avons tiré profit... peut-être même un peu
trop. Nous en sommes venu à, non seulement prendre avantage de ce qui nous
était offert de notre planète à titre gracieux, mais aussi à faire violence à
celle-ci, à bouffer toutes ses ressources comme si nous en étions dignes, et
cela, sans même nous soucier des effets possibles de nos agissements, qu’ils
soient réversibles ou irréversibles. Comme il a été mentionné dans le
cours de ce matin, je crois pertinemment que l’humain est beaucoup trop préoccupé
par son confort et par les avantages immédiats qu’il obtient qu’il soit
pour lui quasi impossible de parvenir à modifier ses habitudes, de là
l’importance capitale de l’éducation et de la sensibilisation afin de contrer
le problème. Pourquoi avons-nous choisi cette voie d’évolution? Comme Simon l’a
si bien dit, tout simplement parce qu’il s’agissait de la plus facile.
Sommes-nous lâches, ou avons-nous peur?
Sur l’image que j’ai publiée sur mon blogue
le 30 avril, nous pouvons lire : « Assuming
present trends continue, the odds are quite good that we’ll become the
best-informed extinct species on the planet! » La plus longue vidéo fait aussi état de cela. En fait, plus
nous semblons être informés, moins nous semblons agir en conséquence... Mais
pourquoi? Réalistement, nous sommes des prisonniers. Le progrès forme les
barreaux, ceux que nous avons nous-mêmes créés en désirant toujours davantage,
du non nécessaire. Nous attendons patiemment la pendaison. Nous préférons
continuer de regarder par la petite fenêtre de notre cellule et continuer de
nous répéter à quel point le paysage est beau, plutôt que de prendre notre
situation en main et de lutter afin de remporter la bataille. Même si nous
sommes les seuls et uniques coupables, peut-être méritons-nous une seconde
chance... Je crois que nous avons peut-être la possibilité de nous en sortir si
nous agissons immédiatement. Sinon, le pire se produira et ce sera uniquement de
notre faute.
Pour moi, l’ère suivant celle de l’anthropocène
est beaucoup trop éloignée pour que j’y réfléchisse de façon sérieuse. Puisque
nous avons une tonne de problèmes à surmonter et une foule de défis auxquels
nous sommes confrontés, il vaut mieux, à mon avis, se concentrer uniquement sur
la situation présente. Mais est-ce que nous comprenons réellement ce qui nous
arrive ou pas? Serons-nous en mesure de trouver des solutions efficaces?
Croyez-vous qu’il y a de l’espoir?
Croyez-vous que cette fin est, à la fois, un renouveau?
Je trouve intéressant le commentaire que
Myriam a livré durant l’une de nos discussions. Elle a affirmé que, de son
point de vue, beaucoup d’individus se concentraient exclusivement à vivre leur vie
et que plusieurs familles tentaient, tout simplement, d’arriver à gagner suffisamment
d’argent pour se nourrir et se loger. Certains refusent de se compliquer
l’existence avec ce genre de questions, puisqu’ils ont déjà beaucoup à faire et
parce que les impacts concernent plutôt les générations futures. Étant
présentement étudiante à l’Université, je dois avouer que je ne suis pas mieux
qu’un autre. Je me concentre principalement sur mes résultats et je fais de mon
mieux afin de réussir. Oui, je me préoccupe de l’environnement, de la planète,
je recycle, je composte, etc. Mais j’aime tout de même la vie que je mène, mon
confort, ma voiture... Je dois ajouter que j’ai trouvé le concept de décroissance
très intéressant, mais je me demande à quel point nous allons devoir « décroisser » pour parvenir à
un résultat qui pourra, idéalement, nous sauver.
Je ne crois pas que nous soyons des lâches mais plutôt que c'est la peur qui nous empêches de passer a l'action.
RépondreSupprimerLucie