Noémie m'a demandé aujourd'hui : pourquoi tu
ne prends pas ton vélo pour te rendre chez toi? Et si tout le monde prenait
leur vélo pour aller à l’université? Ce serait amusant, non? Au lieu de
voir toutes ces voitures devant l’université, il y aurait une rangée de
bicyclettes de « parker » là!
Je dois avouer que ce serait amusant. Non seulement
amusant, mais très beau à voir...
Voici un court vidéo de l’activiste
environnementale et sociale Julia Butterfly. Très inspirant. Elle explique bien
ce qu’est le concept de « Disposability Counsciousness ».
Je n’ai pas grand-chose à rajouter par rapport au
cours de ce matin. Personnellement, l’activité que nous avons faite en groupe
m’a démontré que ma définition du progrès n’avait pas tellement changé après
une semaine et demie, mais qu’elle s’était plutôt approfondie, élaborée et façonnée.
Je peux maintenant trouver des exemples intéressants afin de discuter du
progrès, ainsi que de rattacher tous les aspects de ma vie à ce dernier. J’ai
bien apprécié la présence des élèves du secondaire du cours de philosophie. À
ma grande surprise, j’ai cru comprendre qu’une partie de leur cours était
dédiée au progrès et à l’étude du fonctionnement de notre société. Je trouve
ceci très intéressant parce que dans mon temps, ces sujets n’étaient pas
abordés en philosophie. Une chose m’a tout de même marquée, et ce sont les
réponses à la question de Luc. Il a demandé aux élèves de donner un mot qui
représentait leurs sentiments vis-à-vis notre situation. Tous les mots ont
été : Désespoir... Marie-Pier G., assise à côté de moi, avait quasiment
envie de se lever sur sa chaise pour intervenir. Mais qu’est-ce que nous
attendons? Ressaisissons-nous!
L’alarme de la ville a sonné à 14 h. La ville
a voulu faire un test. Si jamais une catastrophe se produit, cette alarme se
mettra à sonner. Nous devrons alors allumer la radio et écouter les directives
qui nous sont données. Est-ce qu’un jour, cette alarme sonnera pour nous
avertir d’un quelconque réel danger, celui-ci étant en lien avec notre progrès
démesuré? (Probablement que la ville de Hearst se sera éteinte d’ici là...)
D’abord, j’ai bien aimé ton vidéo Gabrielle et encore plus l’idée des bicyclettes; ça fait réfléchir. Tout comme toi, j’ai réalisé aujourd’hui que ma définition du progrès a quelque peu changé. En fait, elle s’est approfondie, élaborée et façonnée comme tu dis. Je dois dire que moi aussi j’ai été surprise des réponses des élèves du Secondaire. Marie-Pier n’était pas la seule à vouloir se lever sur sa chaise afin d’intervenir; c’est incroyable, je ne sais pas quoi penser.
RépondreSupprimerUne phrase a retenu particulièrement mon attention dans le vidéo que tu nous proposes aujourd'hui. Quelque chose comme «When you're going to throw something away, what does that mean? Where is "away" There is no such thing as "away" on our planet...»
RépondreSupprimerÀ méditer...
Luc
Vous me connaissez, je voulais CRIER, VRAIMENT FORT et LANCER du STUFF PARTOUT dans la classe. C'est fou dans tête!
RépondreSupprimerEt c'est vraiment plate... mais connaissez-vous ben du monde qui sont capable de se réveiller sans le son de l'alarme?