mercredi 9 mai 2012

"We can not have peace on the Earth unless we also have peace with the earth."


Noémie m'a demandé aujourd'hui : pourquoi tu ne prends pas ton vélo pour te rendre chez toi? Et si tout le monde prenait leur vélo pour aller à l’université? Ce serait amusant, non? Au lieu de voir toutes ces voitures devant l’université, il y aurait une rangée de bicyclettes de « parker » là!
Je dois avouer que ce serait amusant. Non seulement amusant, mais très beau à voir...

Voici un court vidéo de l’activiste environnementale et sociale Julia Butterfly. Très inspirant. Elle explique bien ce qu’est le concept de « Disposability Counsciousness ».


Je n’ai pas grand-chose à rajouter par rapport au cours de ce matin. Personnellement, l’activité que nous avons faite en groupe m’a démontré que ma définition du progrès n’avait pas tellement changé après une semaine et demie, mais qu’elle s’était plutôt approfondie, élaborée et façonnée. Je peux maintenant trouver des exemples intéressants afin de discuter du progrès, ainsi que de rattacher tous les aspects de ma vie à ce dernier. J’ai bien apprécié la présence des élèves du secondaire du cours de philosophie. À ma grande surprise, j’ai cru comprendre qu’une partie de leur cours était dédiée au progrès et à l’étude du fonctionnement de notre société. Je trouve ceci très intéressant parce que dans mon temps, ces sujets n’étaient pas abordés en philosophie. Une chose m’a tout de même marquée, et ce sont les réponses à la question de Luc. Il a demandé aux élèves de donner un mot qui représentait leurs sentiments vis-à-vis notre situation. Tous les mots ont été : Désespoir... Marie-Pier G., assise à côté de moi, avait quasiment envie de se lever sur sa chaise pour intervenir. Mais qu’est-ce que nous attendons? Ressaisissons-nous!

L’alarme de la ville a sonné à 14 h. La ville a voulu faire un test. Si jamais une catastrophe se produit, cette alarme se mettra à sonner. Nous devrons alors allumer la radio et écouter les directives qui nous sont données. Est-ce qu’un jour, cette alarme sonnera pour nous avertir d’un quelconque réel danger, celui-ci étant en lien avec notre progrès démesuré? (Probablement que la ville de Hearst se sera éteinte d’ici là...)

3 commentaires:

  1. D’abord, j’ai bien aimé ton vidéo Gabrielle et encore plus l’idée des bicyclettes; ça fait réfléchir. Tout comme toi, j’ai réalisé aujourd’hui que ma définition du progrès a quelque peu changé. En fait, elle s’est approfondie, élaborée et façonnée comme tu dis. Je dois dire que moi aussi j’ai été surprise des réponses des élèves du Secondaire. Marie-Pier n’était pas la seule à vouloir se lever sur sa chaise afin d’intervenir; c’est incroyable, je ne sais pas quoi penser.

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  2. Une phrase a retenu particulièrement mon attention dans le vidéo que tu nous proposes aujourd'hui. Quelque chose comme «When you're going to throw something away, what does that mean? Where is "away" There is no such thing as "away" on our planet...»
    À méditer...

    Luc

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  3. Vous me connaissez, je voulais CRIER, VRAIMENT FORT et LANCER du STUFF PARTOUT dans la classe. C'est fou dans tête!

    Et c'est vraiment plate... mais connaissez-vous ben du monde qui sont capable de se réveiller sans le son de l'alarme?

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