jeudi 10 mai 2012

Je suis...

Question fondamentale :
Non pas d'où venons-nous, non plus que sommes-nous, ni encore où allons-nous, mais je propose : « Qui sommes-nous? »
À mon  avis, répondre à cette question nous permettra de vivre avec le progrès. Car le progrès ne trouve son sens et ne se comprend que sur la toile de fond du sens à notre existence.


Maintenant, je dois réagir à cela.
Wow... Je ne sais pas du tout quoi dire.
Je crois que Rémi tentait, avant toute chose, de nous faire prendre conscience que lorsqu’il était question de progrès, il ne s’agissait pas uniquement de connaître et de comprendre l’histoire de notre espèce ou d’être informé à savoir quel genre d’être biotique nous sommes. En fait, il serait aussi, sinon encore plus essentiel de se connaître, en tant qu’individu, en tant que communauté, en tant que peuple, en tant qu’humanité, non pas dans le passé ou dans le futur, mais bien dans le temps présent, dans l’actuel. En fait, nous sommes entourés d’une foule de choses futiles et superflues, d'accessoires et de matériel non nécessaire à l’existence qui, inconsciemment, colorent notre perception en ce qui a trait à l’humain. Ce « Qui sommes-nous » doit donc être complètement détaché de notre société afin que l’on puisse y trouver une réponse juste et valable. Les institutions gouvernementales, les entreprises, le côté monétaire, le statut social, les biens... tout cela importe peu. Ce qui entre en ligne de compte, c’est notre place, notre rôle, notre mission, notre individualité, notre entourage, le changement que l’on souhaite voir au coeur de notre humanité, quel individu nous voulons être et devenir, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour notre monde... Une citation de Maurice Zundel, théologicien et prêtre suisse, me semble très pertinente dans le cadre de ce questionnement : « Ne vous demandez pas s’il y a la vie après la mort, demandez-vous plutôt s’il y a la vie avant la mort. » Cessons de nous concentrer uniquement sur le passé, sur le futur, sur ce qui nous arrivera, et prenons le temps de penser à ce que nous voulons qui soit accompli, MAINTENANT! Rémi croit que nous, les êtres humains, sommes des êtres de relation. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Afin d’être en mesure de vivre avec le progrès, de coexister avec lui, nous nous devons d’être en relation harmonieuse avec nos semblables, mais surtout la personne que nous sommes et que nous devenons au fil du temps.

André Comte-Sponville a un jour dit : « L’espérance elle, ne concerne pas un autre monde à venir, mais le nôtre. Elle s’incarne dans l’engagement dès maintenant pour un monde meilleur et sans au-delà. » Ces paroles sont tout à fait vraies, mais afin de parvenir à s’engager, il faut tout d’abord savoir qui nous sommes et pourquoi nous désirons, nous aussi, participer.

Je suis Gabrielle Blais, étudiante en première année à l’Université de Hearst en psychologie. Je suis franco-ontarienne et athée. Oui, je pourrais continuer la liste et écrire un bon paragraphe sur ce qui me décrit et me caractérise...
Mais avant tout,
Ne sommes-nous pas tous des citoyens de la Terre, qui désirent, au plus profond de nous, la même chose? Ne me parlez pas d’argent et de pouvoir... Parlez moi d'amour.
Étant des êtres de relations, ne voudriez-vous pas tous un monde égalitaire où la vie serait LA VIE pour tous?

« Aimer en général, c’est pauvre. Il faut aimer en particulier. »
Je vous propose d’aimer en particulier votre semblable, de l’aimer de tout votre coeur. Parce que sans lui, vous n’êtes plus rien, et ce « Qui sommes-nous? » perd alors tout son sens.

1 commentaire:

  1. Un mot; WOW. En fait, j'aime bien cette phrase «Aimer en général, c'est pauvre. Il faut aimer en particulier», elle fait beaucoup réfléchir.

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