mardi 15 mai 2012

Synthèse des conférences

Quels sont les éléments communs ou la ligne directrice des six conférences auxquelles nous avons eu la chance d’assister au cours des trois dernières semaines? Tous nos invités venaient de milieux différents, avaient un bagage de connaissance contrastant et n’avaient aucunement vécu les mêmes expériences de vie. La diversité, c’est en plein ce qui a rendu les présentations fascinantes et captivantes! Nous avons eu l’occasion de rencontrer un prêtre, une grande voyageuse, un astrophysicien, un anthropologue, un cinéaste, un chercheur... Bref, il est impossible pour nous de demander mieux!

Je souhaite aujourd’hui me pencher sur une 
question qui est sans cesse revenue tout au
long de notre cours : survivra-t-on au progrès?
Je crois qu’en tant qu’être humain, il est difficile de se demander comment survivre au progrès sans se poser la question à savoir si ce que nous ferons mènera à des résultats et si nos gestes feront en sorte que notre espèce puisse subsister tout en agissant de façon juste et équitable. Je pense aussi que cette question est cruciale, notre réponse à celle-ci décidant en quelque sorte de quel côté nous serons, quelle sera notre opinion face aux possibilités s’offrant à nous et quelles seront les actions que l’on entreprendra afin de faire bouger les choses. Bref, c’est notre réponse à cette question qui nous donnera ou non de l’espoir, qui nous rendra optimiste ou pessimiste et qui fera en sorte que l’on embarquera dans le canot ou que l’on restera sur la rive de l’illusion. C’est en croyant qu’un changement est possible que l’on pourra s’unir et trouver des solutions à ce comment survivre au progrès.

Étonnement, tous les conférenciers semblaient avoir la même vision : nous pouvons nous en sortir si nous agissons. Certains semblaient moins confiants en l’avenir que d’autres, mais ils gardaient tout de même espoir que les individus pouvaient évoluer et que le système pouvait être modifié avec une grande volonté de la part de ceux-ci. Lors des six rencontres, la question de la nature humaine a été abordée. La majorité des conférenciers ont répondu qu’il était possible pour l’humain de s’adapter à des changements majeurs, étant la seule espèce ayant une capacité aussi grande d’acclimatation et d’ajustement à son environnement. D’ailleurs, tous se sont entendus pour dire que les changements nécessaires pour assurer notre survie et pour en arriver à un monde plus harmonieux, égalitaire et équilibré allaient se produire grâce à l’éducation et allaient passer par un changement de mentalité et d’esprit. Effectivement, ce n’est ni la science ni le progrès technologique qui nous permettra de progresser sur le plan moral et éthique. Dès le début du cours sur le progrès, nous nous sommes mis d’accord sur un point : le progrès peut être bon et mauvais. Les six conférences nous ont fourni plusieurs exemples de ceci et nous ont permis de voir le progrès à travers les yeux de différents individus, sous différentes perspectives intéressantes.

Pour conclure, il ne faut pas oublier que les petits gestes comptent et que nous devons être patients. Comme nous avons pu le constater, faire changer les choses est une tâche ardue, même pour nos conférenciers, ceux-ci ayant plus de poids que nous. Le plus important, c’est d’agir.











Trouvez-vous vraiment ces raisons valables? Si votre réponse est non, cessez de les utiliser comme excuse.

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