Je souhaite aujourd’hui me pencher sur une
question qui est sans cesse
revenue tout au
long de notre cours : survivra-t-on
au progrès?
Je crois qu’en tant qu’être humain, il est difficile de se demander comment
survivre au progrès sans se poser la question à savoir si ce que nous ferons mènera
à des résultats et si nos gestes feront en sorte que notre espèce puisse
subsister tout en agissant de façon juste et équitable. Je pense aussi que
cette question est cruciale, notre réponse à celle-ci décidant en quelque sorte
de quel côté nous serons, quelle sera notre opinion face aux possibilités
s’offrant à nous et quelles seront les actions que l’on entreprendra afin de
faire bouger les choses. Bref, c’est notre réponse à cette question qui nous
donnera ou non de l’espoir, qui nous rendra optimiste ou pessimiste et qui fera
en sorte que l’on embarquera dans le canot ou que l’on restera sur la rive de
l’illusion. C’est en croyant qu’un changement est possible que l’on pourra
s’unir et trouver des solutions à ce comment survivre au progrès.
Étonnement, tous les conférenciers semblaient avoir la même vision :
nous pouvons nous en sortir si nous agissons. Certains semblaient moins confiants
en l’avenir que d’autres, mais ils gardaient tout de même espoir que les
individus pouvaient évoluer et que le système pouvait être modifié avec une
grande volonté de la part de ceux-ci. Lors des six rencontres, la question de
la nature humaine a été abordée. La majorité des conférenciers ont répondu
qu’il était possible pour l’humain de s’adapter à des changements majeurs,
étant la seule espèce ayant une capacité aussi grande d’acclimatation et d’ajustement
à son environnement. D’ailleurs, tous se sont entendus pour dire que les
changements nécessaires pour assurer notre survie et pour en arriver à un monde
plus harmonieux, égalitaire et équilibré allaient se produire grâce à
l’éducation et allaient passer par un changement de mentalité et d’esprit. Effectivement,
ce n’est ni la science ni le progrès technologique qui nous permettra de
progresser sur le plan moral et éthique. Dès le début du cours sur le progrès,
nous nous sommes mis d’accord sur un point : le progrès peut être bon et
mauvais. Les six conférences nous ont fourni plusieurs exemples de ceci et nous
ont permis de voir le progrès à travers les yeux de différents individus, sous
différentes perspectives intéressantes.
Pour conclure, il ne faut pas oublier que les petits gestes comptent et que
nous devons être patients. Comme nous avons pu le constater, faire changer les
choses est une tâche ardue, même pour nos conférenciers, ceux-ci ayant plus de
poids que nous. Le plus important, c’est d’agir.
Trouvez-vous vraiment ces raisons valables? Si votre réponse est non, cessez de les utiliser comme excuse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire