mercredi 16 mai 2012

Le cours sur le PROGRÈS, ma réflexion

Aujourd’hui, vers 11 h 30, nous avons eu une rencontre au sujet de notre cours sur le progrès. L’Université de Hearst prend un grand risque et fait un énorme bond en avant en décidant de modifier son approche, en optant pour des cours en blocs et en misant sur l’interdisciplinarité. Faisant partie du groupe du cours sur le progrès qui s’est justement donné en format de bloc de trois semaines, j’ai eu l’occasion d’émettre plusieurs commentaires au sujet de mon expérience, mais surtout d’écouter tous ceux des autres participants. Il y a eu très peu de remarques et d’observations négatives. Je crois de tout coeur que l’Université de Hearst se dirige donc dans la bonne direction. En fait, les cours en bloc nous permettent de nous plonger à 100 % dans l’expérience et nous fournissent l’occasion de tisser des liens solides avec les autres étudiants. Dans le cas du cours sur le progrès, l’aspect interdisciplinaire m’a permis d’en connaître beaucoup plus au sujet de notre économie et de notre système politique, sans toute fois que ça devienne trop complexe pour quelqu’un qui en connaît peu comme moi. Malgré la grosse charge de travail qui a parfois réussi à me décourager, je peux dire que cette expérience était très enrichissante et m’a grandement transformée.

Le cours sur le progrès m’a définitivement permis de travailler sur la personne que je suis et que je deviens avec le temps puisque je devais, et ce chaque jour, me creuser la tête et réfléchir à une foule de questions. Les professeurs étaient tout simplement géniaux, tout comme le groupe. J’espère vraiment que l’Université de Hearst redonnera le même genre de cours, le progrès étant un sujet très important, étant aujourd’hui omniprésent dans nos vies. Je pense que j’aurai un peu de difficulté à ne pas m’obstiner avec les personnes qui ont une opinion différente de la mienne après tout ce que j’ai appris durant ces trois semaines. Par contre, comme on l’a souvent mentionné, nous devons être patients. Ce matin, je me sentais un peu bizarre en dedans. En fait, j’étais déjà nostalgique. J’aime beaucoup notre groupe et comme Corine l’a dit en classe, nous sommes devenues, en quelque sorte, une petite famille partageant les mêmes craintes et la même vision de notre humanité. Il nous reste plus qu’à présenter nos engagements. J’ai surtout hâte que l’on se retrouve pour finalement passer à l’action!

Parce que c’est en osant la différence que l’on fait les plus belles découvertes.
Quant à rêver, mieux vaut rêver en couleur!



« Qu'est-ce que le progrès? »

Revisiter cette question selon les quatre aspects ou échelles suivantes :

Soi :
Je crois que lorsque l’on parle de progrès personnel et individuel, on parle surtout de progrès moral, d’évolution de la conscience, d’une meilleure compréhension du système dans lequel on vit et d’une meilleure compréhension de qui nous sommes en tant que personne, en tant qu’être humain. Je ne pense pas qu’un réel progrès de soi peut passer par un plus grand revenu, par l’emploi ou par les biens matériels, mais bien par qui nous désirons devenir et qui nous devenons. Le monde dans lequel on vit, celui que nous avons nous-mêmes créé, fait en sorte que nous sommes des individus superficiels, des consommateurs déchaînés fous furieux. Pourtant, on peut voir que ce n’est pas avec ça que l’on peut atteindre le bonheur. Personnellement, je crois que de devenir un être plus heureux, en paix avec soi-même et avec sa conscience est le plus grand progrès que l’on peut accomplir. Ma définition du progrès de soi a beaucoup changé au fil de ce cours. Je me concentre beaucoup plus sur ce qui est « vivant ». Je pense aussi que le progrès de soi passe par notre entourage. Si l’on devient un être plus près des autres, conscient qu’il n’est pas seul, un être de prêt à aider à bâtir un monde meilleur, il s’agit d’une énorme amélioration. Évidemment, il ne faut pas seulement de le penser, mais le devenir en mettant en oeuvre ses réflexions. Agir, c’est le plus grand pouvoir de l’humain. Faisons usage de ce pouvoir en faisant preuve de lucidité et de sagesse.

Communauté :
En ce qui a trait au progrès de la communauté, je ne cesse de repenser à l’histoire que nous avons lue en classe ce matin. Celle-ci parlait d’une communauté sans voitures, où les gens gagnent moins d’argent, mais ont beaucoup plus de temps pour eux, pour leurs familles et pour accomplir les loisirs qu’ils aiment, une communauté où les gens profitent de la vie, se rencontrent souvent pour discuter et pour apprendre d’échanges constructifs, où il y a souvent des fêtes ou des festivals, une communauté où il n’y a pas de bouchons de circulation pour se rendre au travail, mais plutôt des gens à vélo qui respirent de l’air frais et qui sourient. Quelqu’un a mentionné en classe qu’il s’agirait du ciel, c’est-à-dire du paradis. Je suis bien d’accord avec elle. Pour moi, le progrès en communauté, c’est de devenir des citoyens responsables qui se préoccupent de ses membres, mais aussi des autres personnes avec qui ils partagent la planète. À mon avis, une communauté progresse lorsqu’elle est en mesure de dire qu’elle est unie, qu’elle a des objectifs communs, qu’elle est solidaire et que l’on peut compter sur n’importe qui en faisant partie. Évidemment, les préoccupations en ce qui concerne l’environnement fait aussi partie d’un travail de communauté. Je me sens beaucoup plus en vie dans ma petite ville, entourée de gens que je connais, que dans un immense espace où, au fond, j'ai l'impression d'être seule et de ne pas laisser ma trace.

Société/Nation :
Il est définitif que notre société a beaucoup de progrès à faire, non pas au niveau technologique ou scientifique, mais plutôt au niveau de ses relations, de son mode de vie, de sa perspective de l’humanité. Nous les Occidentaux, avons beaucoup à apprendre des pays dits « en voie de développement ». Nous devrions, entre autres, répartir les richesses, cesser de consommer en fous et surtout nous soucier des gens dont les besoins physiologiques sont loin d’être comblés. Nous devrions aussi utiliser les ressources qui nous sont offertes de façons plus intelligentes. Je crois qu’une réforme du système économique devrait être entamée et que des changements au niveau du système politique seraient aussi de mise. On pourrait progresser en tant que société et en tant que nation si l’on prenait conscience de qui nous sommes vraiment comme humains, c'est-à-dire des êtres de relation et non de pétrole.

Humanité :
Une phrase d’Hélène Tremblay prise du blogue de Geneviève : « Il faut apprendre à regarder le monde avec un regard différent ». L’humanité, c’est nous. Nous sommes tous des humains, différents et semblables à la fois. Mais nous sommes UN. Le progrès de l’humanité serait, selon moi, que tout être sur terre ait la chance de vivre une bonne vie, c’est-à-dire d'avoir accès à tout ce qui est nécessaire pour combler ses besoins primaires. Le reste importe peu. D'ailleurs, en ce moment même, nous avons suffisamment de ressources pour nourrir chacun des individus sur cette planète. Je crois qu’un progrès de l’humanité, ce serait de prendre conscience qu’ensemble, nous sommes tout, et que nous pouvons changer les choses si nous le désirons. Il s'agirait que l'humanité fasse de l’humanité ce que l’on veut que l’humanité soit.

Dernier discours de Charlie Chaplin dans "The Great Dictator"
(Un peu trop radical, mais tout de même très inspirant)

Le progrès est loin de n'être qu’un simple changement, qu’une simple invention ou qu’une simple nouveauté. Le progrès se trouve dans chacun de nous. Le progrès devrait nous pousser à devenir des êtres meilleurs, meilleurs pour nous-mêmes, pour notre voisin, pour notre prochain, pour notre société, pour notre humanité, pour notre planète. Le progrès ne devrait ni nous pousser à produire, à consommer ou à vouloir plus, mais il devrait nous inciter à transformer tout ce que nous déjà, à utiliser nos savoirs, afin de faire de notre humanité un endroit où il fait bon vivre, un monde égalitaire, un monde de paix, un monde de sourire, un monde de bonheur.


Je termine le cours sur une note positive, car je crois que le désespoir ne nous mènera nul part. La petite histoire de ce matin m'a beaucoup touchée et je continue d'avoir foi en l'avenir.

mardi 15 mai 2012


Ma petite réflexion visuelle

Puisque je n'avais plus le goût d'écrire, j'ai décidé de trouver des images et des courts vidéos qui, selon moi, en disent long.

Why should we give a damn?

Faites-le pour les générations à venir.


Faites-le pour nos compagnons de la Terre.


Et si une éducation adéquate pouvait nous redonner vie?


Synthèse des conférences

Quels sont les éléments communs ou la ligne directrice des six conférences auxquelles nous avons eu la chance d’assister au cours des trois dernières semaines? Tous nos invités venaient de milieux différents, avaient un bagage de connaissance contrastant et n’avaient aucunement vécu les mêmes expériences de vie. La diversité, c’est en plein ce qui a rendu les présentations fascinantes et captivantes! Nous avons eu l’occasion de rencontrer un prêtre, une grande voyageuse, un astrophysicien, un anthropologue, un cinéaste, un chercheur... Bref, il est impossible pour nous de demander mieux!

Je souhaite aujourd’hui me pencher sur une 
question qui est sans cesse revenue tout au
long de notre cours : survivra-t-on au progrès?
Je crois qu’en tant qu’être humain, il est difficile de se demander comment survivre au progrès sans se poser la question à savoir si ce que nous ferons mènera à des résultats et si nos gestes feront en sorte que notre espèce puisse subsister tout en agissant de façon juste et équitable. Je pense aussi que cette question est cruciale, notre réponse à celle-ci décidant en quelque sorte de quel côté nous serons, quelle sera notre opinion face aux possibilités s’offrant à nous et quelles seront les actions que l’on entreprendra afin de faire bouger les choses. Bref, c’est notre réponse à cette question qui nous donnera ou non de l’espoir, qui nous rendra optimiste ou pessimiste et qui fera en sorte que l’on embarquera dans le canot ou que l’on restera sur la rive de l’illusion. C’est en croyant qu’un changement est possible que l’on pourra s’unir et trouver des solutions à ce comment survivre au progrès.

Étonnement, tous les conférenciers semblaient avoir la même vision : nous pouvons nous en sortir si nous agissons. Certains semblaient moins confiants en l’avenir que d’autres, mais ils gardaient tout de même espoir que les individus pouvaient évoluer et que le système pouvait être modifié avec une grande volonté de la part de ceux-ci. Lors des six rencontres, la question de la nature humaine a été abordée. La majorité des conférenciers ont répondu qu’il était possible pour l’humain de s’adapter à des changements majeurs, étant la seule espèce ayant une capacité aussi grande d’acclimatation et d’ajustement à son environnement. D’ailleurs, tous se sont entendus pour dire que les changements nécessaires pour assurer notre survie et pour en arriver à un monde plus harmonieux, égalitaire et équilibré allaient se produire grâce à l’éducation et allaient passer par un changement de mentalité et d’esprit. Effectivement, ce n’est ni la science ni le progrès technologique qui nous permettra de progresser sur le plan moral et éthique. Dès le début du cours sur le progrès, nous nous sommes mis d’accord sur un point : le progrès peut être bon et mauvais. Les six conférences nous ont fourni plusieurs exemples de ceci et nous ont permis de voir le progrès à travers les yeux de différents individus, sous différentes perspectives intéressantes.

Pour conclure, il ne faut pas oublier que les petits gestes comptent et que nous devons être patients. Comme nous avons pu le constater, faire changer les choses est une tâche ardue, même pour nos conférenciers, ceux-ci ayant plus de poids que nous. Le plus important, c’est d’agir.











Trouvez-vous vraiment ces raisons valables? Si votre réponse est non, cessez de les utiliser comme excuse.

lundi 14 mai 2012


Malheureusement, on a peut-être un peu trop triché... et maintenant, on se fait prendre à notre propre jeu.