Il peut être difficile de répondre à une question bien
précise, mais je dois avouer que ce n’est pas plus évident de choisir un sujet
spécifique qui nous captive et que l’on souhaite aborder. Je crois que je vais
donc me « pitcher »
dans toutes les directions et tout simplement écrire ce qui me vient à l’esprit
en me basant sur les choses qui m’ont marquée lors du cours de ce matin.
« Today, we
understand much more about the universe than about the brain. »
Voici une des phrases que l’astrophysicien David Helfand nous
a lancée ce matin. Sur le coup, je suis restée l’air bête, puis je me suis
empressée de prendre les mots en note. Non, mais... en y repensant bien, c’est
complètement fou! À mon avis, ça n’a absolument aucun sens! On en
connaît davantage au sujet de l’univers qui est, au bout du compte, un système de
planètes et de galaxies qui s’avère être sans fin et hors de notre contrôle.
L’univers, c’est l’ensemble de toute la matière répandue dans l’espace et dans
le temps, l’ensemble de tout ce qui existe! Oufffff, c’est tout simplement... incommensurable!
Et puis, il y a nos petits cerveaux... corps calleux, thalamus, cervelet, bulbe
rachidien, hypophyse... Bref, un tas de « patentes »
qui nous permettent de fonctionner. Le cerveau est le siège des facultés intellectuelles
et des processus mentaux, tout en étant le maître de nos comportements et de
nos pensées. Comment est-ce qu’on peut en savoir davantage sur l’univers, si grand
et impalpable, que sur le cerveau humain, la Terre en comptant plus de 7
milliards? Et après, on se dit être une société qui connait tout et qui
est à la fine pointe de la technologie. Pourtant, l’une des choses que nous connaissons
le moins fait partie de nous-mêmes et forme ce nous-mêmes... En tout cas! Je
suis loin d’être une grande scientifique ou même une grande psychiatre, donc
tout ce que je peux faire c’est de constater ce fait et de le juger aberrant,
même si mon jugement n’est fondé sur rien, étant le fruit de ma pensée. Je sais
que plusieurs techniques nous permettent d’examiner et d’étudier le cerveau
humain, mais j’avoue tout de même ignorer s’il est difficile ou pas de le faire
et s’il est compliqué de perfectionner les techniques déjà existantes.
« Tell
me and I'll forget; show me and I may remember; involve me and I'll understand. »
Pour faire un lien avec la discussion et les blogues d’hier,
nous avons eu, ce matin, un exemple flagrant qui prouve que notre système
d’éducation est tout sauf efficace. M. David Helfand nous a confié qu’il
avait fait une petite expérience avec ses étudiants. Huit mois après la fin de
l’un de ses cours, il a demandé à revoir les étudiants et leur a fait passer un
petit test. Évidemment, les résultats n’étaient pas très encourageants. Ces anciens étudiants avaient obtenu le
même résultat que ceux qui n’avaient jamais suivi le cours... Mais quels
genres d’individus sommes-nous en train de former? Est-ce que ces nombreuses
années d’étude servent vraiment à quelque chose? Nous « droppons »
des étudiants sur le marché du travail et beaucoup d’entre eux ne savent
eux-mêmes ce qu’ils font ou de quoi ils parlent. Ce dont on a besoin, c’est de
la dernière section de la citation : involve me and I'll understand! Nous devons avoir la
chance de découvrir nous-mêmes la matière au lieu de nous la faire fourrer dans
le crâne comme on le fait avec des petits pains.
Nous ne sommes que poussière d’étoiles...
Beaucoup de personnes ne prennent pas conscience de cela. Je
ne sais pas si c’est réellement important, mais ça change profondément notre
vision de la vie. Non, finalement, à bien y repenser, je dois dire que c’est
quelque chose d’important. Tout le monde sur Terre devrait réaliser que, non
seulement ils ne sont pas le centre de l’univers, mais qu’ils sont LOIN d’être
une pièce importante au bon fonctionnement de celui-ci. C’est très frustrant
parce que d’un sens, nous sommes des êtres qui faisons tout pour absolument
RIEN. Nous faisons tout pour répondre à ce que nous avons créé. Pourquoi avons-nous
créé alors, à quoi cela nous mène si nous sommes, au final, pour ne pas
apprécier la vie? Les animaux répondent aux lois de la nature, aux lois de la
Terre. Nous, les humains, répondons à des lois qui ne sont pas des lois
véritables, mais plutôt des lois à un jeu de société imaginaire. Nous nous
battons sans cesse contre des choses qui proviennent de l’humain. Et si on
disparaissait? Comme l’a mentionné Luc, nous ne sommes que poussières
d’étoiles. J’aimerais que ma seule tâche soit de chasser et de respirer pour ne
pas avoir la chance de corrompre ce monde avec mes idées bizarres qui ne
mèneront nulle part, sauf à ma destruction. Marie-Pier G. m’a dit que depuis
qu’elle est très jeune, elle ne cesse de se poser la même question : mais
pourquoi existons-nous? En philosophie, cette question demeure toujours. Et
si la réponse était tout simplement : pour rien?
Je voulais terminer mon billet à propos d’une discussion que
les filles ont eue en classe. Elles disaient que l’on pourrait faire changer la
mentalité des gens en les convaincant que le changement est non seulement bon
pour l’environnement, mais aussi pour eux et pour leur porte-monnaie. Mais,
dites-moi, la personne possédant un Hummer se fiche carrément de son argent
non? On dépense et on consomme comme des fous. Les seuls qui se priveront
seront ceux qui n’auront pas le moyen de s’offrir ce qu’ils désirent. Si
quelqu’un souhaite faire un voyage à Cuba, ce n’est certainement pas l’individu
étant propriétaire d’un gros bolide qui va s’en empêcher. Il attendra simplement
un peu plus longtemps avant de réserver son billet d’avion ou il s’endettera,
comme le fait tout le monde. Je ne dis pas que c’est le cas pour tous.
Aujourd’hui, beaucoup de personnes ont des sacs en tissu pour se rendre à l’épicerie,
et ce, pour économiser de l’argent. Mais si on pense à la majorité des Occidentaux...
je ne sais pas.
Ainsi, je trouve que les dires de M. David Helfand au sujet
de l’éthique sont très intéressants. Tout se tient. En effet, nous ne serons pas sauvés
par la science. Depuis le début du cours, on ne parle que de changement
de mentalité et de façon de penser, de changement quant à la manière de
percevoir les choses... Les changements se produiront grâce aux personnes qui auront
suffisamment de vouloir pour en convaincre et en inspirer d’autres et ceux-ci seront
des leaders et qui auront une vision à long terme.
Pourquoi existons-nous? Question existentielle... je ne connais pas la réponse mais je crois qu'il faut quand même se demander pourquoi ça vaut la peine d'exister? Et selon moi la réponse est pour répandre le bonheur!
RépondreSupprimerEn passant j'aime vraiment tes réflexions... tu as une écriture fabuleuse.. c'est toujours un charme te lire!