mardi 8 mai 2012

Un peu de tout


Il peut être difficile de répondre à une question bien précise, mais je dois avouer que ce n’est pas plus évident de choisir un sujet spécifique qui nous captive et que l’on souhaite aborder. Je crois que je vais donc me « pitcher » dans toutes les directions et tout simplement écrire ce qui me vient à l’esprit en me basant sur les choses qui m’ont marquée lors du cours de ce matin.

« Today, we understand much more about the universe than about the brain. »
Voici une des phrases que l’astrophysicien David Helfand nous a lancée ce matin. Sur le coup, je suis restée l’air bête, puis je me suis empressée de prendre les mots en note. Non, mais... en y repensant bien, c’est complètement fou! À mon avis, ça n’a absolument aucun sens! On en connaît davantage au sujet de l’univers qui est, au bout du compte, un système de planètes et de galaxies qui s’avère être sans fin et hors de notre contrôle. L’univers, c’est l’ensemble de toute la matière répandue dans l’espace et dans le temps, l’ensemble de tout ce qui existe! Oufffff, c’est tout simplement... incommensurable! Et puis, il y a nos petits cerveaux... corps calleux, thalamus, cervelet, bulbe rachidien, hypophyse... Bref, un tas de « patentes » qui nous permettent de fonctionner. Le cerveau est le siège des facultés intellectuelles et des processus mentaux, tout en étant le maître de nos comportements et de nos pensées. Comment est-ce qu’on peut en savoir davantage sur l’univers, si grand et impalpable, que sur le cerveau humain, la Terre en comptant plus de 7 milliards? Et après, on se dit être une société qui connait tout et qui est à la fine pointe de la technologie. Pourtant, l’une des choses que nous connaissons le moins fait partie de nous-mêmes et forme ce nous-mêmes... En tout cas! Je suis loin d’être une grande scientifique ou même une grande psychiatre, donc tout ce que je peux faire c’est de constater ce fait et de le juger aberrant, même si mon jugement n’est fondé sur rien, étant le fruit de ma pensée. Je sais que plusieurs techniques nous permettent d’examiner et d’étudier le cerveau humain, mais j’avoue tout de même ignorer s’il est difficile ou pas de le faire et s’il est compliqué de perfectionner les techniques déjà existantes.

« Tell me and I'll forget; show me and I may remember; involve me and I'll understand. »
Pour faire un lien avec la discussion et les blogues d’hier, nous avons eu, ce matin, un exemple flagrant qui prouve que notre système d’éducation est tout sauf efficace. M. David Helfand nous a confié qu’il avait fait une petite expérience avec ses étudiants. Huit mois après la fin de l’un de ses cours, il a demandé à revoir les étudiants et leur a fait passer un petit test. Évidemment, les résultats n’étaient pas très encourageants. Ces anciens étudiants avaient obtenu le même résultat que ceux qui n’avaient jamais suivi le cours... Mais quels genres d’individus sommes-nous en train de former? Est-ce que ces nombreuses années d’étude servent vraiment à quelque chose? Nous « droppons » des étudiants sur le marché du travail et beaucoup d’entre eux ne savent eux-mêmes ce qu’ils font ou de quoi ils parlent. Ce dont on a besoin, c’est de la dernière section de la citation : involve me and I'll understand! Nous devons avoir la chance de découvrir nous-mêmes la matière au lieu de nous la faire fourrer dans le crâne comme on le fait avec des petits pains.

Nous ne sommes que poussière d’étoiles...
Beaucoup de personnes ne prennent pas conscience de cela. Je ne sais pas si c’est réellement important, mais ça change profondément notre vision de la vie. Non, finalement, à bien y repenser, je dois dire que c’est quelque chose d’important. Tout le monde sur Terre devrait réaliser que, non seulement ils ne sont pas le centre de l’univers, mais qu’ils sont LOIN d’être une pièce importante au bon fonctionnement de celui-ci. C’est très frustrant parce que d’un sens, nous sommes des êtres qui faisons tout pour absolument RIEN. Nous faisons tout pour répondre à ce que nous avons créé. Pourquoi avons-nous créé alors, à quoi cela nous mène si nous sommes, au final, pour ne pas apprécier la vie? Les animaux répondent aux lois de la nature, aux lois de la Terre. Nous, les humains, répondons à des lois qui ne sont pas des lois véritables, mais plutôt des lois à un jeu de société imaginaire. Nous nous battons sans cesse contre des choses qui proviennent de l’humain. Et si on disparaissait? Comme l’a mentionné Luc, nous ne sommes que poussières d’étoiles. J’aimerais que ma seule tâche soit de chasser et de respirer pour ne pas avoir la chance de corrompre ce monde avec mes idées bizarres qui ne mèneront nulle part, sauf à ma destruction. Marie-Pier G. m’a dit que depuis qu’elle est très jeune, elle ne cesse de se poser la même question : mais pourquoi existons-nous? En philosophie, cette question demeure toujours. Et si la réponse était tout simplement : pour rien?

Je voulais terminer mon billet à propos d’une discussion que les filles ont eue en classe. Elles disaient que l’on pourrait faire changer la mentalité des gens en les convaincant que le changement est non seulement bon pour l’environnement, mais aussi pour eux et pour leur porte-monnaie. Mais, dites-moi, la personne possédant un Hummer se fiche carrément de son argent non? On dépense et on consomme comme des fous. Les seuls qui se priveront seront ceux qui n’auront pas le moyen de s’offrir ce qu’ils désirent. Si quelqu’un souhaite faire un voyage à Cuba, ce n’est certainement pas l’individu étant propriétaire d’un gros bolide qui va s’en empêcher. Il attendra simplement un peu plus longtemps avant de réserver son billet d’avion ou il s’endettera, comme le fait tout le monde. Je ne dis pas que c’est le cas pour tous. Aujourd’hui, beaucoup de personnes ont des sacs en tissu pour se rendre à l’épicerie, et ce, pour économiser de l’argent. Mais si on pense à la majorité des Occidentaux... je ne sais pas.

Ainsi, je trouve que les dires de M. David Helfand au sujet de l’éthique sont très intéressants. Tout se tient. En effet, nous ne serons pas sauvés par la science. Depuis le début du cours, on ne parle que de changement de mentalité et de façon de penser, de changement quant à la manière de percevoir les choses... Les changements se produiront grâce aux personnes qui auront suffisamment de vouloir pour en convaincre et en inspirer d’autres et ceux-ci seront des leaders et qui auront une vision à long terme. 

1 commentaire:

  1. Pourquoi existons-nous? Question existentielle... je ne connais pas la réponse mais je crois qu'il faut quand même se demander pourquoi ça vaut la peine d'exister? Et selon moi la réponse est pour répandre le bonheur!

    En passant j'aime vraiment tes réflexions... tu as une écriture fabuleuse.. c'est toujours un charme te lire!

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