Non pas d'où venons-nous, non plus que sommes-nous,
ni encore où allons-nous, mais je propose : « Qui sommes-nous? »
À mon avis, répondre à cette question nous
permettra de vivre avec le progrès. Car le progrès ne trouve son sens et ne se
comprend que sur la toile de fond du sens à notre existence.
Maintenant, je dois réagir à cela.
Wow... Je ne sais pas
du tout quoi dire.
Je crois que Rémi
tentait, avant toute chose, de nous faire prendre conscience que lorsqu’il
était question de progrès, il ne s’agissait pas uniquement de connaître et de
comprendre l’histoire de notre espèce ou d’être informé à savoir quel genre
d’être biotique nous sommes. En fait, il serait aussi, sinon encore plus essentiel de
se connaître, en tant qu’individu, en tant que communauté, en tant que peuple,
en tant qu’humanité, non pas dans le passé ou dans le futur, mais bien dans le
temps présent, dans l’actuel. En fait, nous sommes entourés d’une foule de
choses futiles et superflues, d'accessoires et de matériel non nécessaire à
l’existence qui, inconsciemment, colorent notre perception en ce qui a trait à
l’humain. Ce « Qui sommes-nous » doit donc être complètement détaché
de notre société afin que l’on puisse y trouver une réponse juste et valable.
Les institutions gouvernementales, les entreprises, le côté monétaire, le
statut social, les biens... tout cela importe peu. Ce qui entre en ligne de
compte, c’est notre place, notre rôle, notre mission, notre individualité,
notre entourage, le changement que l’on souhaite voir au coeur de notre
humanité, quel individu nous voulons être et devenir, non seulement pour
nous-mêmes, mais aussi pour notre monde... Une citation de Maurice Zundel,
théologicien et prêtre suisse, me semble très pertinente dans le cadre de ce
questionnement : « Ne vous
demandez pas s’il y a la vie après la mort, demandez-vous plutôt s’il y a la
vie avant la mort. » Cessons de nous concentrer uniquement sur le passé,
sur le futur, sur ce qui nous arrivera, et prenons le temps de penser à ce que
nous voulons qui soit accompli, MAINTENANT! Rémi croit que nous, les êtres humains,
sommes des êtres de relation. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Afin
d’être en mesure de vivre avec le progrès, de coexister avec lui, nous nous
devons d’être en relation harmonieuse avec nos semblables, mais surtout la personne
que nous sommes et que nous devenons au fil du temps.
André Comte-Sponville a un
jour dit : « L’espérance elle, ne concerne pas un autre monde à
venir, mais le nôtre. Elle s’incarne dans l’engagement dès maintenant pour un
monde meilleur et sans au-delà. » Ces paroles sont tout à fait vraies,
mais afin de parvenir à s’engager, il faut tout d’abord savoir qui nous sommes
et pourquoi nous désirons, nous aussi, participer.
Je suis Gabrielle Blais,
étudiante en première année à l’Université de Hearst en psychologie. Je suis
franco-ontarienne et athée. Oui, je pourrais continuer la liste et écrire un
bon paragraphe sur ce qui me décrit et me caractérise...
Mais avant tout,
Ne sommes-nous pas tous des
citoyens de la Terre, qui désirent, au plus profond de nous, la même chose? Ne
me parlez pas d’argent et de pouvoir... Parlez moi d'amour.
Étant des êtres de
relations, ne voudriez-vous pas tous un monde égalitaire où la vie serait LA VIE pour tous?
« Aimer en général,
c’est pauvre. Il faut aimer en particulier. »
Je vous propose d’aimer en
particulier votre semblable, de l’aimer de tout votre coeur. Parce que sans lui,
vous n’êtes plus rien, et ce « Qui sommes-nous? » perd alors tout son
sens.
Un mot; WOW. En fait, j'aime bien cette phrase «Aimer en général, c'est pauvre. Il faut aimer en particulier», elle fait beaucoup réfléchir.
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