Aujourd’hui, vers 11 h 30, nous avons eu une
rencontre au sujet de notre cours sur le progrès. L’Université de Hearst prend
un grand risque et fait un énorme bond en avant en décidant de modifier son
approche, en optant pour des cours en blocs et en misant sur
l’interdisciplinarité. Faisant partie du groupe du cours sur le progrès qui s’est
justement donné en format de bloc de trois semaines, j’ai eu l’occasion
d’émettre plusieurs commentaires au sujet de mon expérience, mais surtout
d’écouter tous ceux des autres participants. Il y a eu très peu de remarques et
d’observations négatives. Je crois de tout coeur que l’Université de Hearst se
dirige donc dans la bonne direction. En fait, les cours en bloc nous permettent
de nous plonger à 100 % dans l’expérience et nous fournissent l’occasion de
tisser des liens solides avec les autres étudiants. Dans le cas du cours sur le
progrès, l’aspect interdisciplinaire m’a permis d’en connaître beaucoup plus au
sujet de notre économie et de notre système politique, sans toute fois que ça
devienne trop complexe pour quelqu’un qui en connaît peu comme moi. Malgré la
grosse charge de travail qui a parfois réussi à me décourager, je peux dire que
cette expérience était très enrichissante et m’a grandement transformée.
Le cours sur le progrès m’a définitivement permis de
travailler sur la personne que je suis et que je deviens avec le temps puisque
je devais, et ce chaque jour, me creuser la tête et réfléchir à une foule de
questions. Les professeurs étaient tout simplement géniaux, tout comme le
groupe. J’espère vraiment que l’Université de Hearst redonnera le même genre de
cours, le progrès étant un sujet très important, étant aujourd’hui omniprésent dans
nos vies. Je pense que j’aurai un peu de difficulté à ne pas m’obstiner avec
les personnes qui ont une opinion différente de la mienne après tout ce que
j’ai appris durant ces trois semaines. Par contre, comme on l’a souvent
mentionné, nous devons être patients. Ce matin, je me sentais un peu bizarre en
dedans. En fait, j’étais déjà nostalgique. J’aime beaucoup notre groupe et
comme Corine l’a dit en classe, nous sommes devenues, en quelque sorte, une
petite famille partageant les mêmes craintes et la même vision de notre
humanité. Il nous reste plus qu’à présenter nos engagements. J’ai surtout hâte
que l’on se retrouve pour finalement passer à l’action!
Parce que c’est en osant la différence que l’on fait les
plus belles découvertes.
Revisiter cette question selon
les quatre aspects ou échelles suivantes :
Soi :
Je crois que lorsque l’on parle de progrès personnel et individuel, on
parle surtout de progrès moral, d’évolution de la conscience, d’une meilleure
compréhension du système dans lequel on vit et d’une meilleure compréhension de
qui nous sommes en tant que personne, en tant qu’être humain. Je ne pense pas
qu’un réel progrès de soi peut passer par un plus grand revenu, par l’emploi ou
par les biens matériels, mais bien par qui nous désirons devenir et qui nous
devenons. Le monde dans lequel on vit, celui que nous avons nous-mêmes créé, fait
en sorte que nous sommes des individus superficiels, des consommateurs
déchaînés fous furieux. Pourtant, on peut voir que ce n’est pas avec ça que
l’on peut atteindre le bonheur. Personnellement, je crois que de devenir un
être plus heureux, en paix avec soi-même et avec sa conscience est le plus
grand progrès que l’on peut accomplir. Ma définition du progrès de soi a
beaucoup changé au fil de ce cours. Je me concentre beaucoup plus sur ce qui
est « vivant ». Je pense aussi que le progrès de soi passe par notre
entourage. Si l’on devient un être plus près des autres, conscient qu’il n’est
pas seul, un être de prêt à aider à bâtir un monde meilleur, il s’agit d’une
énorme amélioration. Évidemment, il ne faut pas seulement de le penser, mais le devenir en mettant en oeuvre ses réflexions. Agir, c’est le plus grand
pouvoir de l’humain. Faisons usage de ce pouvoir en faisant preuve de lucidité et de sagesse.
Communauté :
En ce qui a trait au progrès de la communauté, je ne cesse de repenser à
l’histoire que nous avons lue en classe ce matin. Celle-ci parlait d’une
communauté sans voitures, où les gens gagnent moins d’argent, mais ont beaucoup
plus de temps pour eux, pour leurs familles et pour accomplir les loisirs
qu’ils aiment, une communauté où les gens profitent de la vie, se rencontrent
souvent pour discuter et pour apprendre d’échanges constructifs, où il y a
souvent des fêtes ou des festivals, une communauté où il n’y a pas de bouchons de
circulation pour se rendre au travail, mais plutôt des gens à vélo qui respirent
de l’air frais et qui sourient. Quelqu’un a mentionné en classe qu’il s’agirait
du ciel, c’est-à-dire du paradis. Je suis bien d’accord avec elle. Pour moi, le
progrès en communauté, c’est de devenir des citoyens responsables qui se préoccupent de ses membres, mais aussi des autres personnes avec qui ils
partagent la planète. À mon avis, une communauté progresse lorsqu’elle est en
mesure de dire qu’elle est unie, qu’elle a des objectifs communs, qu’elle est
solidaire et que l’on peut compter sur n’importe qui en faisant partie. Évidemment,
les préoccupations en ce qui concerne l’environnement fait aussi partie d’un
travail de communauté. Je me sens beaucoup plus en vie dans ma petite ville,
entourée de gens que je connais, que dans un immense espace où, au fond, j'ai l'impression d'être seule et de ne pas laisser ma trace.
Société/Nation :
Il est définitif que notre société a beaucoup de progrès à faire, non pas
au niveau technologique ou scientifique, mais plutôt au niveau de ses relations,
de son mode de vie, de sa perspective de l’humanité. Nous les Occidentaux,
avons beaucoup à apprendre des pays dits « en voie de
développement ». Nous devrions, entre autres, répartir les richesses, cesser de consommer
en fous et surtout nous soucier des gens dont les besoins physiologiques sont
loin d’être comblés. Nous devrions aussi utiliser les ressources qui nous sont offertes de façons plus
intelligentes. Je crois qu’une réforme du système économique devrait être
entamée et que des changements au niveau du système politique seraient aussi de
mise. On pourrait progresser en tant que société et en tant que nation si
l’on prenait conscience de qui nous sommes vraiment comme humains, c'est-à-dire des êtres
de relation et non de pétrole.
Humanité :
Une phrase d’Hélène Tremblay prise du blogue de Geneviève : « Il faut apprendre à
regarder le monde avec un regard différent ». L’humanité, c’est nous. Nous
sommes tous des humains, différents et semblables à la fois. Mais nous sommes UN. Le progrès de l’humanité serait, selon moi, que tout être sur terre ait la
chance de vivre une bonne vie, c’est-à-dire d'avoir accès à tout ce qui est nécessaire pour combler ses besoins
primaires. Le reste importe peu. D'ailleurs, en ce moment même, nous avons suffisamment de ressources pour nourrir chacun des individus sur cette planète. Je crois qu’un progrès de l’humanité, ce serait de prendre
conscience qu’ensemble, nous sommes tout, et que nous pouvons changer les
choses si nous le désirons. Il s'agirait que l'humanité fasse de l’humanité ce que l’on veut que l’humanité soit.
Dernier discours de Charlie Chaplin dans "The Great Dictator"
(Un peu trop radical, mais tout de même très inspirant)
Le progrès est loin de n'être qu’un simple changement, qu’une simple invention
ou qu’une simple nouveauté. Le progrès se trouve dans chacun de
nous. Le progrès devrait nous pousser à devenir des êtres meilleurs, meilleurs
pour nous-mêmes, pour notre voisin, pour notre prochain, pour notre société,
pour notre humanité, pour notre planète. Le progrès ne devrait ni nous pousser
à produire, à consommer ou à vouloir plus, mais il devrait nous inciter à
transformer tout ce que nous déjà, à utiliser nos savoirs, afin de faire de
notre humanité un endroit où il fait bon vivre, un monde égalitaire, un monde de paix, un monde de sourire, un
monde de bonheur.
Je termine le cours sur une note positive, car je crois que le désespoir ne nous mènera nul part. La petite histoire de ce matin m'a beaucoup touchée et je continue d'avoir foi en l'avenir.
Quels sont les éléments communs ou la ligne directrice des six conférences
auxquelles nous avons eu la chance d’assister au cours des trois dernières
semaines? Tous nos invités venaient de milieux différents, avaient un bagage de
connaissance contrastant et n’avaient aucunement vécu les mêmes expériences de
vie. La diversité, c’est en plein ce qui a rendu les présentations fascinantes
et captivantes! Nous avons eu l’occasion de rencontrer un prêtre, une grande
voyageuse, un astrophysicien, un anthropologue, un cinéaste, un chercheur... Bref,
il est impossible pour nous de demander mieux!
Je souhaite aujourd’hui me pencher sur une
question qui est sans cesse
revenue tout au
long de notre cours : survivra-t-on
au progrès?
Je crois qu’en tant qu’être humain, il est difficile de se demander comment
survivre au progrès sans se poser la question à savoir si ce que nous ferons mènera
à des résultats et si nos gestes feront en sorte que notre espèce puisse
subsister tout en agissant de façon juste et équitable. Je pense aussi que
cette question est cruciale, notre réponse à celle-ci décidant en quelque sorte
de quel côté nous serons, quelle sera notre opinion face aux possibilités
s’offrant à nous et quelles seront les actions que l’on entreprendra afin de
faire bouger les choses. Bref, c’est notre réponse à cette question qui nous
donnera ou non de l’espoir, qui nous rendra optimiste ou pessimiste et qui fera
en sorte que l’on embarquera dans le canot ou que l’on restera sur la rive de
l’illusion. C’est en croyant qu’un changement est possible que l’on pourra
s’unir et trouver des solutions à ce comment survivre au progrès.
Étonnement, tous les conférenciers semblaient avoir la même vision :
nous pouvons nous en sortir si nous agissons. Certains semblaient moins confiants
en l’avenir que d’autres, mais ils gardaient tout de même espoir que les
individus pouvaient évoluer et que le système pouvait être modifié avec une
grande volonté de la part de ceux-ci. Lors des six rencontres, la question de
la nature humaine a été abordée. La majorité des conférenciers ont répondu
qu’il était possible pour l’humain de s’adapter à des changements majeurs,
étant la seule espèce ayant une capacité aussi grande d’acclimatation et d’ajustement
à son environnement. D’ailleurs, tous se sont entendus pour dire que les
changements nécessaires pour assurer notre survie et pour en arriver à un monde
plus harmonieux, égalitaire et équilibré allaient se produire grâce à
l’éducation et allaient passer par un changement de mentalité et d’esprit. Effectivement,
ce n’est ni la science ni le progrès technologique qui nous permettra de
progresser sur le plan moral et éthique. Dès le début du cours sur le progrès,
nous nous sommes mis d’accord sur un point : le progrès peut être bon et
mauvais. Les six conférences nous ont fourni plusieurs exemples de ceci et nous
ont permis de voir le progrès à travers les yeux de différents individus, sous
différentes perspectives intéressantes.
Pour conclure, il ne faut pas oublier que les petits gestes comptent et que
nous devons être patients. Comme nous avons pu le constater, faire changer les
choses est une tâche ardue, même pour nos conférenciers, ceux-ci ayant plus de
poids que nous. Le plus important, c’est d’agir.
Trouvez-vous vraiment ces raisons valables? Si votre réponse est non, cessez de les utiliser comme excuse.
lundi 14 mai 2012
Malheureusement, on a peut-être un peu trop triché... et maintenant, on se fait prendre à notre propre jeu.
Moi, je veux appuyer le plan de
développement durable! Je suis super motivée et je suis heureuse de voir que des
personnes veulent se joindre au projet! J’espère vraiment que notre engagement
mènera à des résultats! Mes points ressemblent beaucoup à ceux d’autres
étudiantes :
— Mettre des racks à vélo en ville.
— Installer quelques fontaines (pour boire)
aux endroits les plus achalandés. Ce ne serait plus nécessaire d’acheter des
bouteilles d’eau si une petite soif nous prend par surprise.
— Placer des bacs de recyclage à côté des
poubelles, surtout en ville.
— Mettre sur pied un système de compostage communautaire
(ramasser le foin au lieu de le jeter).
— Utiliser des sacs biodégradables plutôt
que des sacs en plastique (commerçants).
— Aménager plus d’espaces verts en ville.
— Comme Noémie l’a suggéré, produire du paillis
avec les branches qu’on a l’habitude de brûler parce qu’on ne sait pas quoi
faire avec.
Je trouve dommage de ne pas être ici durant
l’été. J’espère vraiment que l’on va commencer à travailler sur le projet dès
la fin du cours et qu’on va continuer en septembre.
J’ai beaucoup aimé lorsque Serge Bouchard,
anthropologue de formation, nous a parlé de l’humain tout nu, cet être assez laid
qui se déplace sur deux membres de façon un peu rigolote et maladroite, qui
n’est couvert d’aucune fourrure ou d’aucun plumage coloré, ce qui le rend plutôt
fade, et qui est munit ni de crocs ni de défenses, mais bien d’une grosse boîte
osseuse contenant un peu de tout et de rien. Effectivement, nos Olympiques
n’ont absolument rien d’impressionnant. On court lentement, on nage malhabilement
et on ne saute pas plus loin qu’un lièvre. Pourtant, on domine ce corps céleste
gigantesque qu’est la Terre. Même si notre physique laisse gravement à désirer,
nous sommes ce qu’il y a de plus précieux, ce qu’il y a de plus grand, les
bibittes les plus intelligentes qui ont un potentiel énorme et une capacité
étonnante. C’est justement pour cette raison que M. Bouchard croit que, comme
toutes les générations précédentes, on va s’en sortir. Nos cerveaux ne cessent
de gigoter et de bouillonner. Il est certain que de nouveaux problèmes émergeront,
mais nous aurons aussi de nouvelles solutions pour y faire face. C’est la vie!
Comme l’a affirmé Serge Bouchard, on est
capable d’être stupide. Le défi de l’humanité est de l’être moins. Si on n’est
pas foutu de nourrir et d’éduquer tous nos enfants humains sur terre, au final,
on n’aura rien accompli.
Je dois avouer que le dernier chapitre du livre de Wright, même
si l’ensemble de l’ouvrage traite principalement des pièges du progrès dans
lesquels nous sommes tous tombés aveuglément, me redonne un petit brin d’espoir.
Après avoir pris connaissance des réflexions des autres concernant le cinquième
chapitre du livre, on peut dire que le message demeure le même : il faut
agir avant qu’il ne soit trop tard. J’ai pu faire beaucoup de liens entre le
dernier chapitre et nos nombreuses discussions en classe. C’est pourquoi j’ai
décidé d’axer ma réflexion sur ces associations. J’ai souvent de la difficulté
à ne pas citer trop de passages provenant du livre. J’aime toujours la façon dont
l’auteur présente les choses et joue avec les mots pour faire passer son message.
Je vais essayer de me limiter à quelques citations.
« Là où la
prévention aurait pu être facile, le remède peut s’avérer impossible. » (p.164)
En effet, cet aspect du problème a été abordé durant le
cours. Habituellement, on fait usage du proverbe : il vaut mieux prévenir
que guérir. Mais je ne crois pas que l’on puisse vraiment l’appliquer vu la
condition de notre monde. Avec les dommages qui ont déjà été faits, nous devons
nous contenter, pour l’instant, de mettre bandages et pansements jusqu’à ce que
la planète se régénère. Et si nous ne pouvions plus du tout guérir? Est-ce que
nous sommes rendus un point de non-retour? Si la réponse à la question est non,
agissons pendant qu’il en est encore temps. Comme le dit Wright, plus le temps
avance, moins il y a de possibilités afin de remédier au problème, car les
ressources diminuent de jour en jour. N’attendons pas d’avoir à nous battre
pour celles-ci. Faisons usage de ces ressources de façon intelligente et
raisonnable.
« Étant donné la
concentration du pouvoir au sommet des sociétés de grande envergure, l’élite a
un intérêt personnel à préserver le statu quo, car elle continue de prospérer
dans les temps difficiles, longtemps après que l’environnement et le peuple
aient commencé à souffrir. » (p. 165)
De là l’importance de modifier la perception et la façon de
pensée des politiciens, du gouvernement et des grandes entreprises. Ils doivent
respecter et représenter la population et non être au pouvoir uniquement pour
se remplir les poches. Oui, ils continuent de prospérer et de faire du profit
lorsque d’autres souffrent, mais ils oublient complètement la vision à long
terme. Rapidement, ils se rendront compte que ces profits ne valent pas grand-chose
lorsque la planète entre en crise majeure et que la société ne fonctionne plus
comme ils le souhaitent. Bref, le système actuel ne sert les intérêts de
personnes. On doit absolument, autant les gens influents que les citoyens, adopter
de nouvelles politiques, celles-ci faisant la promotion du développement durable.
Un fait qui m’a frappée au cours de ma lecture du cinquième chapitre est que si
l’écart entre les riches et les pauvres était demeuré minime, nos conditions de
vie seraient aujourd’hui dix fois plus avantageuses qu’elles le sont
présentement.
« Nous ne
formons qu’une seule civilisation qui s’alimente à même le capital naturel de
toute la planète. » (p.181)
Nous sommes peut-être divisées en
plusieurs groupes, cultures et sociétés, mais nous sommes tous dans le même bateau
puisque nous puisons nos ressources de la planète Terre, la seule qui nous soit
disponible. Cela fera en sorte que s’il y a effondrement, ce sera à l’échelle
du globe et cet effondrement touchera toute la civilisation mondiale. Il ne
sera pas question d’une certaine région ou d’un certain territoire, puisqu’au
final, nous sommes tous reliés à cause de la structure de notre système
économique.
« Inaction en
soi est la plus grave des erreurs. » (p. 189)
Lorsque l’on garde les yeux river sur la balle plutôt que
sur l’ensemble du match, nous ne voyons pas les conséquences de nos actes et
nous ne sommes pas portés à réagir en réponse à celles-ci. C’est en prenant du
recul et en examinant le portrait global que l’humain pourra voir plus clair.
Nous devons nous demander où nous mènera le match et pas seulement où la balle lancée
se dirige. Tous les points du jeu sont pris en considération. Si nous avons nous-mêmes
trouvé le moyen de nous autodétruire, nous pouvons surement trouver le moyen de
nous en sauver. En fait, nous connaissons déjà ces moyens, il suffit de les
mettre en oeuvre. Il ne faut pas oublier de saluer l’ingéniosité humaine,
celle-ci nous ayant permis de nous rendre où nous voulions aller. Mais maintenant,
il faut non seulement faire preuve d’ingéniosité, mais aussi d’intelligence.
Salut tout le monde! Je viens de discuter avec mon père par rapport à notre idée en ce qui concerne le Conseil de ville. Il m'a dit qu'il s'agissait vraiment d'avoir un bon plan et une bonne approche. Par contre, il m'a dit qu'il serait bien plus à notre avantage de travailler avec le plan du développement durable de la ville. C'est une longue liste d'objectifs tous liés a l'environnement et le plus beaux, c'est qu'ils ont déjà tous été approuvés par le Conseil! La communauté va essayer d'atteindre ces objectifs dans les prochaines années à venir. Donc pourquoi on ne les aiderait pas à y arriver? On pourrait choisir un ou deux objectifs qui nous motive puis on ne serait définitivement pas laissés à nous-mêmes! De plus, Marc a lui-même travailler à développer le plan de développement durable. Bref, pas besoin de demander l'approbation du conseil pusique c'est déjà fait, on a juste à agir et a trouver des solutions pour encourager la communauté à participer! Qu'est-ce que vous en pensez!? Nous aurions déjà tout plein d'idées!
Non pas d'où venons-nous, non plus que sommes-nous,
ni encore où allons-nous, mais je propose : « Qui sommes-nous? »
À mon avis, répondre à cette question nous
permettra de vivre avec le progrès. Car le progrès ne trouve son sens et ne se
comprend que sur la toile de fond du sens à notre existence.
Maintenant, je dois
réagir à cela.
Wow... Je ne sais pas
du tout quoi dire.
Je crois que Rémi
tentait, avant toute chose, de nous faire prendre conscience que lorsqu’il
était question de progrès, il ne s’agissait pas uniquement de connaître et de
comprendre l’histoire de notre espèce ou d’être informé à savoir quel genre
d’être biotique nous sommes. En fait, il serait aussi, sinon encore plus essentiel de
se connaître, en tant qu’individu, en tant que communauté, en tant que peuple,
en tant qu’humanité, non pas dans le passé ou dans le futur, mais bien dans le
temps présent, dans l’actuel. En fait, nous sommes entourés d’une foule de
choses futiles et superflues, d'accessoires et de matériel non nécessaire à
l’existence qui, inconsciemment, colorent notre perception en ce qui a trait à
l’humain. Ce « Qui sommes-nous » doit donc être complètement détaché
de notre société afin que l’on puisse y trouver une réponse juste et valable.
Les institutions gouvernementales, les entreprises, le côté monétaire, le
statut social, les biens... tout cela importe peu. Ce qui entre en ligne de
compte, c’est notre place, notre rôle, notre mission, notre individualité,
notre entourage, le changement que l’on souhaite voir au coeur de notre
humanité, quel individu nous voulons être et devenir, non seulement pour
nous-mêmes, mais aussi pour notre monde... Une citation de Maurice Zundel,
théologicien et prêtre suisse, me semble très pertinente dans le cadre de ce
questionnement : « Ne vous
demandez pas s’il y a la vie après la mort, demandez-vous plutôt s’il y a la
vie avant la mort. » Cessons de nous concentrer uniquement sur le passé,
sur le futur, sur ce qui nous arrivera, et prenons le temps de penser à ce que
nous voulons qui soit accompli, MAINTENANT! Rémi croit que nous, les êtres humains,
sommes des êtres de relation. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Afin
d’être en mesure de vivre avec le progrès, de coexister avec lui, nous nous
devons d’être en relation harmonieuse avec nos semblables, mais surtout la personne
que nous sommes et que nous devenons au fil du temps.
André Comte-Sponville a un
jour dit : « L’espérance elle, ne concerne pas un autre monde à
venir, mais le nôtre. Elle s’incarne dans l’engagement dès maintenant pour un
monde meilleur et sans au-delà. » Ces paroles sont tout à fait vraies,
mais afin de parvenir à s’engager, il faut tout d’abord savoir qui nous sommes
et pourquoi nous désirons, nous aussi, participer.
Je suis Gabrielle Blais,
étudiante en première année à l’Université de Hearst en psychologie. Je suis
franco-ontarienne et athée. Oui, je pourrais continuer la liste et écrire un
bon paragraphe sur ce qui me décrit et me caractérise...
Mais avant tout,
Ne sommes-nous pas tous des
citoyens de la Terre, qui désirent, au plus profond de nous, la même chose? Ne
me parlez pas d’argent et de pouvoir... Parlez moi d'amour.
Étant des êtres de
relations, ne voudriez-vous pas tous un monde égalitaire où la vie seraitLA VIE pour tous?
« Aimer en général,
c’est pauvre. Il faut aimer en particulier. »
Je vous propose d’aimer en
particulier votre semblable, de l’aimer de tout votre coeur. Parce que sans lui,
vous n’êtes plus rien, et ce « Qui sommes-nous? » perd alors tout son
sens.
Ma réflexion de la journée concerne la rencontre que nous
avons eue ce midi au sujet de notre solution. Personnellement, j’aime beaucoup
l’idée d’agir en groupe et de se lancer dans un engagement collectif. Je crois
vraiment que notre impact sera plus grand et que nous pourrons toucher un plus
grand nombre de personnes. L’important, c’est qu’il y ait des résultats et que
ceux-ci soient positifs à long terme. Reste que je trouve Sophie très
courageuse si elle décide vraiment de prendre l’initiative de faire ce qu’elle
avait en tête! En effet, le changement commence par chacun d’entre nous, de
l’intérieur. Je crois qu’en osant suivre le cours du progrès et en étant présents
chaque jour à la discussion, nous avons tous subi une transformation profonde.
Ce cours nous a touchés... Nous avons pris conscience qu’il est essentiel d’agir,
et ce, au plus sacrant!
J’aimais beaucoup l’idée de Noémie et de Frédérique
d’organiser un rallye. Par contre, je dois avouer que c’est beaucoup de travail
et d’organisation et que cela demanderait probablement plus que deux mois de
travail. Malheureusement, je ne suis pas en ville cet été et j’aimerais
vraiment participer au projet! Il est certain que cette activité serait très
amusante pour l’ensemble de la communauté, mais ce n’est pas tout le monde qui
est prêt à s’engager dans un projet d’une telle ampleur. Par contre, comme
Marie-Pier G. l’a mentionné, on peut peut-être transmettre l’idée aux écoles
primaires.
Je trouve très intéressante l’idée d’Elsa en ce qui a trait au vidéo. Je crois que plusieurs personnes prendraient le temps
de l’écouter et prendraient conscience de certaines choses. Par contre, est-ce
que c’est ce vidéo qui les fera changer leurs petites habitudes, ou même leurs
grandes? Malheureusement, je ne crois pas. Un TONE de vidéo, de film, de
reportage et de documentaire existe déjà sur le sujet. On l’écoute, ça nous
choque, puis après? Plus rien. C’est certain que l’on pourrait faire un travail
fabuleux et réussir à les prendre par les sentiments, mais je n’ai toujours pas
l’impression que c’est suffisant.
Cependant, j’ai la conviction que ce vidéo combiné avec
certaines actions pourrait faire une différence! Depuis le début, on dit qu’il
est temps d’agir. Qu’attendons-nous alors? Je désire un changement concret! Je
sais que plusieurs personnes trouvent ça ridicule, mais je fais partie de ceux qui aimeraient faire changer certaines choses au sein de sa ville.
Oui, c’est un projet qui concerne seulement notre petite communauté, et c’est
pour ça que le vidéo s’avérerait un bon outil pour toucher plus de gens. Mais
nous venons de Hearst et nous devons commencer quelque part... Je connais bon
nombre de gens qui ont déjà fait tout ce qui était en leur pouvoir pour changer
certains règlements, politiques, ou façons de pensée, mais malheureusement, ça
n’a pas donné les résultats escomptés. Malgré cela, je ne me décourage pas. Si
notre plan échoue, on fait comme Isaac l’a toujours rêvé! On se plante là et on
s’exprime! On met au courant le plus de gens possible et on agit! Tout le monde
est déjà au courant du problème, tout le monde connaît les enjeux... Ils
décident de rester les bras croisés, mais moi j’en ai assez. Aujourd’hui, c’est
à nous d’essayer de faire changer les choses et d’agir!
Nous avons déjà fait ressortir plusieurs bonnes idées. Il s’agit
de garder en tête les résultats souhaités et les changements que l’on
veut qui se produisent!
Ce monde est le nôtre, donc prenons notre place! Sa commence
par nous, par notre communauté et par notre région, puis sa se termine avec l’humanité!
Si vous avez des commentaires, ne vous gênez pas! Qu'ils soient positifs, négatifs, que vous soyez d'accord ou en désaccord, exprimez-vous!
mercredi 9 mai 2012
Je me suis rendu compte que j'avais supprimé mes images par erreur...donc les revoici!
OUF!
On appelle ça de la fatigue "cervonale"...
Notre cerveau est-il fait pour réfléchir autant? Hmmmmmmm... Oh non, ça recommence!
Quand
j’étais jeune et libre, et doté d’une imagination sans limites, je rêvais de
changer le monde. Devenu plus sage avec les années, j’ai compris que le monde
ne changerait pas. Alors j’ai réduit quelque peu mes visées et j’ai décidé de
transformer seulement mon pays.
Mais
lui aussi semble immuable. En approchant de la vieillesse, dans une suprême et
désespérée tentative, j’ai décidé de ne penser qu’à changer ma famille, ceux
dont j’étais le plus proche. Hélas! Vous n’avez rien voulu entendre, vous non
plus!
Et
maintenant, étendu sur mon lit de mort, je comprends soudain: Si seulement je
m’étais changé moi-même. Alors à mon exemple, vous auriez également changé. Et,
grâce à vos actions, vous auriez inspiré d’autres personnes à trouver la force
et le courage d’améliorer notre pays et, qui sait? Peut-être même de changer le
monde!
N’essayez
pas de changer le monde, commencez par vous même. Beaucoup de gens essaient de
changer les gens qui sont dans leur entourage. Il s’agit en fait d’une tâche
quasi impossible. Si seulement ces personnes essayaient de se transformer
elles-mêmes, elles comprendraient à quel point cette transformation est
difficile. Le premier changement doit toujours venir de soi, et à notre
exemple, les autres changeront également.
Si
vous voulez que votre vie soit une magnifique histoire, réalisez que vous en
êtes l’auteur et que vous avez l’opportunité chaque jour d’en écrire une
nouvelle page.
Avant
d’essayer de vouloir conquérir le monde, commencez donc par faire conquête de
vous-mêmes.
Aujourd’hui, nous avons dû, en groupe, choisir et
inscrire cinq idées, concepts, proverbes ou constats importants et
significatifs en lien avec le progrès.
Le point le plus important selon moi a été : Le progrès n’est pas une destination,
mais un mode de vie. Ça commence par soi, se poursuit avec notre communauté et
se termine avec notre humanité.
En effet, un changement doit avoir lieu et ce
changement doit être intérieur, personnel et doit provenir de l’esprit. Le
progrès n’est pas une destination. Comme on dit depuis le début, il ne s’agit
pas d’un diagramme linéaire. En fait, aucun diagramme, à mon avis, ne peut
démontrer de manière efficace ce qu’est le progrès et dans quelle direction il
se dirige. Le progrès fait partie de nos vies, il fait partie de nous. Il devient
un mode de vie puisqu’il guide, en quelque sorte, notre existence. Cependant, c’est
à chacun de nous de décider de la direction que prend notre progrès. Le progrès
n’est pas uniquement quelque chose de personnel, c’est quelque chose de
communautaire et d’humanitaire. Si la majorité choisit de modifier ses valeurs
et ses façons de pensées, la communauté où ils demeurent se verra transformée. C’est
le pouvoir du groupe. S’ensuivront de cela d’autres changements, encore et
encore. Nous sommes l’espèce humaine. Qu’on le veuille ou pas, nous sommes tous
reliés par une chose bien puissante, et c’est la vie sur Terre. En commençant
par travailler sur chacun d’entre nous, peut-être l’humanité pourra redevenir
humaine à son tour.
Le point le moins important selon moi a été : Ne pas prendre le poids du monde sur ses
épaules.
Je ne crois pas que ce point soit vraiment moins
important, mais je crois qu’il y a peu de personnes qui prennent vraiment le
poids du monde sur leur épaule. C’est pourquoi je l’ai choisi. Au contraire, je
pense que trop de personnes ne le font pas suffisamment. Si certains individus
ont l’impression que tout repose sur leurs épaules, c’est peut-être parce qu’il
y a un manque d’équilibre à ce niveau et que ce poids n’est pas réparti
également? Plusieurs préfèrent penser à eux-mêmes et demeurer dans leur petit
monde. Nous n’avons pas le droit de nous éloigner des problèmes qui concernent
notre Terre, car ceux-ci sont les nôtres. Personnellement, je pense que ce que
dit l’homme du film Collapse est vrai. En fait, je trouve parfois même dommage
qu’il n’y ait pas plus de gens se sentant comme lui. Si chacun avait
l’impression que l’avenir dépendait de lui, n’y aurait-il pas quelque chose de
fait?
Je crois que nous avons pas mal tout couvert
aujourd’hui en ce qui concerne les points importants du progrès.
Je voulais en écrire moins long. Je crois que mon
cerveau a besoin d’une petite pause...
Je trouve que de faire un blogue devient de plus en
plus exigeant. J’avoue avoir un peu de difficulté à trouver mes idées et à
rester motivée. Suis-je la seule?...
Noémie m'a demandé aujourd'hui : pourquoi tu
ne prends pas ton vélo pour te rendre chez toi? Et si tout le monde prenait
leur vélo pour aller à l’université? Ce serait amusant, non? Au lieu de
voir toutes ces voitures devant l’université, il y aurait une rangée de
bicyclettes de « parker » là!
Je dois avouer que ce serait amusant. Non seulement
amusant, mais très beau à voir...
Voici un court vidéo de l’activiste
environnementale et sociale Julia Butterfly. Très inspirant. Elle explique bien
ce qu’est le concept de « Disposability Counsciousness ».
Je n’ai pas grand-chose à rajouter par rapport au
cours de ce matin. Personnellement, l’activité que nous avons faite en groupe
m’a démontré que ma définition du progrès n’avait pas tellement changé après
une semaine et demie, mais qu’elle s’était plutôt approfondie, élaborée et façonnée.
Je peux maintenant trouver des exemples intéressants afin de discuter du
progrès, ainsi que de rattacher tous les aspects de ma vie à ce dernier. J’ai
bien apprécié la présence des élèves du secondaire du cours de philosophie. À
ma grande surprise, j’ai cru comprendre qu’une partie de leur cours était
dédiée au progrès et à l’étude du fonctionnement de notre société. Je trouve
ceci très intéressant parce que dans mon temps, ces sujets n’étaient pas
abordés en philosophie. Une chose m’a tout de même marquée, et ce sont les
réponses à la question de Luc. Il a demandé aux élèves de donner un mot qui
représentait leurs sentiments vis-à-vis notre situation. Tous les mots ont
été : Désespoir... Marie-Pier G., assise à côté de moi, avait quasiment
envie de se lever sur sa chaise pour intervenir. Mais qu’est-ce que nous
attendons? Ressaisissons-nous!
L’alarme de la ville a sonné à 14 h. La ville
a voulu faire un test. Si jamais une catastrophe se produit, cette alarme se
mettra à sonner. Nous devrons alors allumer la radio et écouter les directives
qui nous sont données. Est-ce qu’un jour, cette alarme sonnera pour nous
avertir d’un quelconque réel danger, celui-ci étant en lien avec notre progrès
démesuré? (Probablement que la ville de Hearst se sera éteinte d’ici là...)